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19 mai 2005

La justice française et ses témoins

Une juge française témoigne de sa volonté, et de l'indépendance de la justice.

Enquêtant dans le cadre de l'assassinat d'un magistrat français assassiné à Djibouti en 1995, il fut, pour ce que j'en sais, retrouvé au bas d'une falaise dans une mise en scène douteuse de suicide. Il s'appelait Bernard Borrel.

Notre bien aimé président, reçoit cordialement Ismaïl Omar Guelleh (son homologue de la république de Djibouti) au Palais de l'Elysée (pour mémoire c'est un Palais de la République, dans lequel les invités officiels sont reçu en notre nom commun), et cet entretien devrait porter sur la résolution de ce dossier.

La juge d'instruction, Sophie Clément a souhaité entendre le président de la république de Djibouti, il aurait, selon un témoignage, assisté, la veille du « suicide » de Bernard Borrel assisté à une réunion au cours de laquelle l’assassinat du magistrat, aurait été évoqué.

On sait tous ce que sont les responsabilités d’un chef d’état, et nous comprendrons qu’ Ismaïl Omar Guelleh n’ai pas pu rester en France pour venir témoigner dans le bureau du juge.

Ce qui retient mon attention tiens en trois questions :

-Je suis toujours surpris de la durée des procédures, j'imagine que l'instruction d'une affaire internationale impliquant des hauts responsables politiques, mais malgré tout après une décennie, j'ai du mal a imaginer quels éléments nouveaux à étudier peuvent encore apparaître, encore plus dans une enquête telle que celle ci. Dans cette enquête je m'enorgueilli de partager cette question avec notre, toujours, bien aimé président, si l'on en croit le porte-parole de l'Elysée, Jérôme Bonnafont, «le parquet demandait au juge d'instruction de mener (l'instruction) qui se prolonge depuis maintenant dix ans, dans les meilleurs délais»

-Je suis étonné que le président puisse recommander à un juge d’accélérer une procédure. Il me semble que l’indépendance de la justice devrai se passer d’indication du pouvoir politique, tout du moins pour des affaires spécifiques.

-L’entretien entre les deux présidents n’aurait il pas porté sur la question de l’immunité des présidents de la république devant la justice française. Il me semble qu’un président en exercice ne peut pas témoigner…

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Commentaires
A
Officialiser.... Comment ? Devant un monsieur avec une écharpe?
C
La je crois qu'on va avoir du mal a garder notre liaison secrete, et je crainqu'il ne faille officialiser...
C
je t'aime...
A
Ah ouais, champagne ? Ok champagne !
J
je suppose qu'un président peut témoigner s'il le veut mais qu'il n'y est pas obligé.<br /> <br /> Je trouve que l'indépendance de la justice (que par ailleurs l'on sait faussée à l'heure actuelle) ne souffre pas d'une recommandation, tant qu'il ne s'agit pas d'une recommandation de verdict.
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